Ah, les week-ends fanfare… Tradition pour certains, art de vivre et même religion pour d’autres, le week-end fanfare c’est une parenthèse de quelques jours durant lesquels le fanfaron vit en communion avec son instrument et son groupe. Un week-end fanfare réussi, c’est une série de moments magiques où l’absurde, la folie et le fou rire se mélangent miraculeusement pour donner à chaque musicien des souvenirs qui ne s’effacent pas. Ce week-end, ce sont les jeunes indépendants de la ville de Jupille près de Liège en Belgique, qui nous ont offert un des ces week-ends de légende en nous invitant à la fête de Jupille-Bruyères. Et même s’il faut les vivre pour réellement les comprendre, voilà en quelques mots un aperçu de ce qui fait la beauté de ces fameux week-ends.

Un WE fanfare, c'est d'abord un peu de voyage (oui la Belgique ça compte comme un voyage)

Au programme cette fois-ci : visite de Liège en Belgique.

Une première pour beaucoup, d’où un enthousiasme du groupe qui évoquait celui d’une colonie de vacances avec des gamins de 12 ans. Un escalier de 374 marches ? C’est parti, on fait la course pour monter ! Et pour la descente ? Pendant que certains comptent les marches, d’autres tentent une descente en toboggan sur la rampe centrale. Bref. Des gamins certes, mais des gamins heureux.

POBB . Jupille Belgique. 2018

Un WE fanfare, c'est aussi une touche de gastronomie

L’occasion pour nos plus fins gourmets d’émettre des critiques constructives sur la tradition culinaire locale.

La Fricassée : “Ouais en gros c’est jamais que des oeufs et du lard”. 

La Viandelle : “Attends ça veut dire quoi exactement plus gras qu’une fricadelle ?” 

Les boulets frites : “Héhé t’as vu Sophie c’est la même forme que mes ******”

Passons….

Un WE fanfare, c'est, avouons-le, une bonne dose de liquide

Loin de nous l’idée de faire ici l’apologie de la consommation d’alcool. Pour mieux nous comprendre, en WE fanfare, les boissons alcoolisées sont un peu comparables aux douches. Assez loin d’être obligatoires, mais quand une opportunité se présente ça peut faire beaucoup de bien. Et il faut bien le reconnaître, quand une ville entière se transforme en une opportunité géante, difficile de savoir dire non. C’est le principe de “l’aubade” que nous avons découvert: au cours d’un grand défilé avec fanfares, tambours et majorettes, chaque sommité locale organise chez elle un arrêt-étape, en mettant préalablement au frais de quoi offrir l’apéro à tous les participants. 

Résultat : pendant le défilé, une fanfare parfois diminuée par les neuf étapes mais toujours vaillante jusqu’à la dernière étape chez le bourgmestre. Le groupe aura su maintenir une présence et une rigueur toute professionnelle qui feront honneur au monde des fanfares. Peut-être.

Un WE fanfare, et c'est l'essentiel, c'est de belles rencontres

Fabienne, qui a sans doute reçu cette semaine autant de demandes d’adoption qu’elle a accueilli de fanfarons ce WE.

C’est elle qui nous a hébergé, qui nous a soutenu et accompagné dans notre aventure, en nous initiant avec douceur à toutes les subtilités de la tradition belge. Merci !

Martial, homme de promesses tenues et de blagues de qualités. Il a respecté ses engagements en nous offrant à peu près autant d’histoires drôles que de shots de JackFire. Un grand respect à lui !

Martin, futur bourgmestre en puissance. Cet organisateur de talent n’a pas hésité pas à le (et les) montrer tout au long du week-end.

La liste est encore longue, mais globalement nous garderons un souvenir ému de tous ces charmants belges qui nous ont accueilli les bras ouverts.

Enfin, un WE fanfare c'est un peu d'aventure et beaucoup d'anecdotes

Car oui, quand un fanfaron rentre à Paris en voiture avec les clés du van, ça crée forcément de l’aventure.
Il y aurait mille autres histoires à raconter, mais nous arrêterons ici car si vous nous croisez ces prochains mois, ces prochaines années, il y a des chances que vous en ré-entendiez parler, de toutes ces anecdotes.

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